Auteure d’un presque Pulitzer, Abigail Donovan tarde à mettre le point final à son prochain roman. Aussi, lorsque son agent lui ouvre un compte Twitter, se prend-elle au jeu des tweets, retweets, hashtags, etc.
« MarkBaynard », professeur d’université en congé sabbatique et twitteur averti, devient l’un de ses followers les plus assidus. Entre la jeune femme et lui, va naître un échange jubilatoire plein de réparties spirituelles et de références aussi drôles qu’inattendues. Grâce à cette étonnante rencontre virtuelle, Abby va retrouver l’inspiration et le goût de vivre.
Mais pourquoi rester enfermée devant son écran alors que Mark parcourt le monde ?
J’ai entamé ce livre parce-que je voulais quelque-chose de léger et qui se lit vite. Eh ben je ne suis pas déçu, je l’ai lu en un après-midi tellement il est agréable.
Après l’énorme sucés de son premier livre, Abby a bien du mal à écrire le second. Malgré l’insistance et la pression de son éditrice, elle reste coincé au chapitre 5 depuis des mois. Pour l’encourager et la remotiver son Agent lui ouvre un compte Twitter afin qu’elle rencontre et discute avec ses fans. A la première utilisation, elle se montre très maladroite et fait la connaissance de Mark, professeur en congés sabbatique qui va la prendre sous son aile et lui expliquer les rouages du réseau social.
Les trois quarts du roman sont constitués de la retransmission de leurs tweets. De rencontre en rencontre, Abby fait connaissance avec Mark qui voyage en Europe, lui fait partager la vue et la fait baver d’envie. Leurs échanges de tweets sont bourrés d’humour et de références à des films ou des séries, si prenants qu’on en vient à regretter les quelques pages de narration pure. A chaque page tournée on attend de lire le fameux: « qu’est ce que tu portes? » qui débute chaque échange. Bien-sûr cet échange va déboucher sur une romance. Mark, facétieux et inventif, va imaginer des rendez-vous virtuels et romantiques et même l’embrasser en tweet. Tous se passe du point de vue d’Abby et on la découvre amoureuse de cet homme qui lui bouleverse la vie en 140 caractères maximum.
L’originalité du livre ne s’arrête pas là, car à la fin le monde d’Abby bascule et je suis restée scotché à la découverte du secret de Mark.
Ce livre n’est pas un coup de cœur, je n’ai pas été transporté non plus en le lisant, mais j’ai passé un bon moment. Il était exactement ce que j’avais envie de lire à ce moment là. Un après midi tranquille à la maison avec le sourire aux lèvres.