Comme tous les Seigneurs de l'ombre, Torin est le gardien d'un démon : Maladie, à cause duquel il transmet les pires fléaux à ceux qu'il touche. Peste, choléra... tout le monde est contaminé. Les femmes surtout, avec lesquelles Torin ne peut avoir de rapport amoureux sans les contaminer irrémédiablement.
Condamné à la solitude, Torin semble s'être accommodé de son destin. Jusqu'au jour où sa route croise celle de Keeley. Venue des Enfers, celle que l'on surnomme la Reine de Sang sait comment lever la malédiction qui pèse sur les Seigneurs. Mais pour cela Torin doit la conduire dans leur citadelle. Une mission quasi impossible tant Keeley éveille en lui un désir irrépressible...
Qu’elle est longue l’attente entre chacun des tomes de cette série…. L’attente pourtant est à chaque fois récompensé, encore une fois ce tome déchire.
Une gueule d’ange, beaucoup d’humour et une impossibilité total au moindre contacte humain: Torin nous fascine et nous attire depuis un moment déjà, il n’est pas étonnant que ce tome soit aussi bon.
Ce qu’on ne connait pas encore beaucoup chez Torin c’est son coté redoutable. Nous savons que c’est un guerrier mais il est tellement souvent cloitré dans son bureau qu’on en oublierait presque que c’est un guerrier immortel. Pas de problème, ici il nous le rappelle bien en passant une bonne partie de l’histoire couvert de sang.
Alors oui, l’action est au rendez-vous: entre Hades, Lucifer et ceux dont on ne prononce pas le nom, il a de quoi s’occuper certe mais c’est surtout Keeley qui a la super classe. Super puissante, super sexy, super courageuse, une reine quoi. Bon elle est un peu cruelle, sanguinaire et colérique mais c’est ce qu’il faut à un guerrier brutal comme lui.
Coté romance, on a pas à se plaindre, malgré leur différents de départ, ils ne tardent pas à tomber amoureux et Torin oscille entre vouloir la garder près de lui et se haire quand elle tombe malade. Une sorte de yoyo frustrant se met en place et j’avoue que si l’intrigue n’était pas aussi palpitante, ça aurait commencé à m’énerver. Pourtant on prend du plaisir dans les différents rebondissements et les personnages sont attachants et drôles.
Cerise sur le gâteau: des moments plus qu’intrigants entre Caméo et Lazarus, un Galen au supplice et qui revient et un william qui cache mal ses sentiments: l’avenir promet.
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