Tyson Thompson a fini le lycée à seize ans et a quitté la ville de Seafare, dans l’Oregon, pour aller accomplir ce qu’il supposait être de meilleures et plus grandes choses. Il a rapidement découvert que le monde extérieur avait des crocs, et il revient sur la côte en traînant derrière lui quatre ans d’échecs, une addiction et un diagnostic de trouble panique. Bear, son frère, et Otter, l’époux de son frère, croient que revenir chez eux est exactement ce qu’il faut à Tyson pour qu’il se retrouve. Entouré de sa famille dans la Monstruosité Verte, Tyson tente de remettre en place les bouts de sa vie brisée.
Mais peu de temps après son retour, Tyson se retrouve face à l’inévitable sous la forme de son ami d’enfance et son premier amour, Dominic Miller, qu’il n’a pas revu depuis le jour où il a quitté Seafare. Tandis que leurs chemins se croisent, de vieilles blessures se rouvrent, de nouveaux secrets sont révélés, et Tyson découvre que sa propre histoire cache davantage que ce qu’on lui a dit toutes ces années.
Dans une mer de visages familiers, de nouveaux amis et les souvenirs du choix dévastateur d’une mère, Tyson va apprendre qu’afin d’avoir un quelconque espoir en l’avenir, il doit combattre les fantômes de son passé.
Quelle magnifique histoire. Oui on aime Bear et sa façon complètement déjanté de flipper, mais on aime aussi le moustique et c’est avec un immense plaisir qu’on le retrouve ici à différentes périodes de sa vie. Intelligent, passionné, authentique et généreux, il est aussi fragile et aussi angoissé que son frère, peut être même plus.
D’abord nous l’approchons enfant, comme nous le connaissons déjà: futur écoterroriste à la langue bien pendue, petit génie un peu dans son monde, il va rencontrer Dom, enfant étrange plus vieux que lui, à la voix brisée et au passé douloureux. Ensemble ils vont former un tout, inséparables, inévitables. Mais Ty grandi et il est temps de partir montrer au monde ce dont le moustique est capable. Leur séparation est un déchirement et on comprend que Ty n’est toujours pas réparé, que les blessures de son passé ont laissés un jeune homme fragile qui subit encore les séismes de son enfance. Incapable de gérer la souffrance, il se retrouve plus d’une fois dans la baignoire, seul ou avec Bear. Parce que Bear est son frère et qu’au bout du compte ça sera toujours lui et Ty, l’ours et le moustique, accrochés l’un à l’autre comme à une bouée de sauvetage.
Mais parfois l’amour d’un frère ne suffit pas, et les séismes se transforment en tsunamis, incapable de respirer, Ty risque la noyade. Nous vivons l’angoisse avec lui car après tout, c’est aussi notre moustique. Ty est attachant à plus d’un titre, sa souffrance prend au tripes et même si elle pourrait être banale pour d’autres, Ty est si ébranlé qu’on manque suffoquer nous aussi.
Les années passent et Ty a 20 ans, notre moustique n’en est plus un, nous le suivons dans son dur chemin pour se réparer et construire son bonheur. Ce livre a frôlé le coup de coeur, car la première partie prend aux tripes, mais je n’ai pas eu le feu d’artifice final que j’espérais. La romance est très belle mais bon sang c’est notre moustique, LE NOTRE! nous l’avons vu grandir, nous l’avons vu partir dans ses tirades écologiques, nous l’avons vu délirer, souffrir, rire, respirer, alors je voulais le voir tout déchirer avec sa romance, je voulais que ça pète et en ressortir les joues humides. Et non, dommage.
Mais ce livre est une petite merveille, on rit énormément entre les moments où on pleur et ça c’est juste parfait. Et puis à un moment je me suis jeté sur mon PC parce que je savais, je savais que l’auteur devait avoir écrit un livre sur Paul et Vince et sur une dragqueen nommé Helena que nous rencontrons dans le tome, et oui, ce livre existe alors maintenant j’espère qu’il sera traduit car il promet aussi beaucoup d’humour.
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Lu pour
