Auteur(s) : Eve Langlais

Titre : Jamais deux sans trois, tome 1 : Naomi + Ethan + Javier

Genre(s) : Bit-Lit

Editeur(s) : Milady

Paru le 12 juillet 2013

Score :

312 pages

Élevée dans une famille où aucun déjeuner ne finit sans assiette cassée, Naomi la louve aspire à une vie paisible loin des métamorphes et des mâles dominants. Lorsque le destin sous la forme d une balle de lacrosse lui fait rencontrer deux âmes soeurs, Naomi freine des quatre fers, bien décidée à ne pas céder à leurs avances. Ethan l immense ours, et Javier, le sensuel jaguar, parviendront-ils à la convaincre que la vie avec eux ne sera pas que chaos ?

Et ben voilà, j’ai craqué et je l’ai lu, j’ai fait ma curieuse puisque ce livre fait la une actuellement. Nombreux sont ceux qui ont été outrés par ce roman, son langage cru, les partie à trois et j’étais sûr de faire partie de cette catégorie. Et pourtant, je trouve les critiques plutôt dure.

Naomi, jeune louve métamorphe, a un plan, elle veut se marier avec un gentil humain bien sage et qui ne cassera pas sa précieuse collection de papillons de verres. Manque de chance, en se rendant à un match de cross, elle ne trouve pas un mais deux âmes sœur métamorphes. S’en suis une période plutôt maladroite où les deux hommes vont tout faire pour la convaincre de les garder tous les deux.

Si ce livre à pour vocation de passionner, d’émoustiller voir d’exciter, il tombe à plat c’est sûr. Mais par contre qu’est ce que c’était drôle, je n’ai pas réussi à m’offusquer j’étais trop morte de rire…

Le récit est bourré de propos salasses et de langages crues à tel point que ça en devient hilarant. Imaginez une mère poussant sa fille à se taper deux mecs en même temps, une usine à stéréotypes: femme avec des gros seins qui mouille à la moindre allusion et conduisant un bolide décapotable qu’elle appelle « mon bébé », un mec tellement bien membré qu’il peine à rentrer… Et j’en passe.

A l’heure du déjeuner, Naomi, sachant que Javier n’allait pas tarder à venir la chercher, ajusta sa coiffure et remit du rouge à lèvre. Puis la puérilité de ses actions lui donna envie de se cogner la tête contre le bureau ou, mieux, contre le ventre en acier de Javier tout en avalant quelque chose de long et dur.

Et je suis sage dans ma citation… Un vrai film porno, l’action et l’intrigue sont bidon, les dialogues inexistants ou crus, manquait plus que le plombier sonnant à la porte et lui proposant de nettoyer sa plomberie… Non vraiment qu’est ce que j’ai ri.

Puis elle cède et les scènes de sexe sont ce à quoi on s’attend, le moins qu’on puisse dire c’est que Naomi est multi-tâche. Sommes nous choqué? Pas sûr, après tout Anita Blake, reine de la bit-lit nous a habitué à ce genre de scène. Puisqu’on parle de Bit-lit, je terminerais en disant que ce livre n’est pas vraiment de la Bit-lit puisque en dehors du fait que les personnages se disent métamorphe, ils ne se changent qu’une fois, c’est pas vraiment ce qui prime dans le récit.

Je suis bien contente d’avoir dépasser mes aprioris, j’ai passé un bon moment de rigolade.