A sa sortie de l'armée, Dave Henderson rentre chez lui prêt à goûter à cette liberté sexuelle dont il était privé chez les Marines. Quand il rencontre Jack Stonner lors d’une fête organisée par son voisin, Dave se sent immédiatement attiré par lui et entame le jeu de la séduction, un jeu qui commence avec le sexe, mais qui se transforme rapidement en amour.
Mais Dave attire aussi l'attention d'un mafieux local, et son nouvel employeur, un cabinet d'avocats, insiste pour le faire travailler au plus près du bandit. La relation naissante de Jack et de Dave est directement menacée, car Franklin Venchenzo a l'habitude d'obtenir ce qu'il veut, par la force si nécessaire. Et Jack est un obstacle sur son chemin...
Et bien voilà la déception du mois. J’ai eu envie de lire une petite romance gay et le quatrième de couverture était alléchant. Mmmmhhhh! un Marines, un mafieux, des gros bras, une rencontre, une histoire d’amour: chouette.
Sauf qu’il n’y a pas d’histoire, leur vie se résume à manger quelque part et coucher, pas de sentiment (en tout cas très mal décrit) pas d’étincelle.
Pendant la major partie du livre, ils préparent des repas ou cherchent un endroit où manger, prennent des douches, couchent ensemble et se nettoient après avec une serviette, s’habille sexy (et on a le detaille) et sortent le soir, passent des coups de téléphone (en général quand ils mangent) et ont des conversations sans interêt. Voilà l’histoire palpitante de nos deux héros.
Si je voulais connaître une vie normal et banal je lirais pas de romans. Pour un peu et il nous detaille la liste de courses et si les personnages ont un problème de transit. La seule intrigue, détaillé dans le quatrième de couverture, c’est un mafieux qui veux coucher avec Dave et le harcèle jusque chez lui et à son travail. Le problème c’est que ça aussi c’est super bâclé.
Certains passages sont consternants, exemple alors qu’il a des problèmes avec le mafieux, Dave est convoqué par son copain flic mais une fois sur place il aprend qu’on l’a fait déplacé sous un faux prétexte et que la police ne l’a pas appellé. En lisant ça on se dit: « hoho, quelqu’un a fait en sorte d’isoler son p’tit ami jack pour s’en prendre à lui »
et là attention voici la réaction de Dave « Dave commença a entrer en courant, énervé et inquiet. Pauvre Jack, obligé de manger seul pendant qu’il faisait le pied de grue pour rien. » hein?
Et le dénoumant avec le mafieux: trop crédible un parrain du crime qui pisse dans son froque devant un marines.
Ah le monde merveilleux des bisounours où on dit au méchants que tuer c’est vilain et que l’amour c’est beau.
Parfois je me suis demandé si il fallait incriminer l’auteur ou le traducteur pour certaines tournures de phrase: « Dave vit Mark s’approcher insensiblement de Derrick » insensiblement? heu timidement, discrètement peut être?
La fin a été une véritable souffrance pour moi, vraiment on est content qu’après une intrigue ridiculement courte l’auteur prenne une vingtaine de page sur les 174 pour organiser devinez quoi, une petite fêtes avec (attention information importante) des bol de craquers toujours pleins pour pouvoir caser vite fait tous les potes que Dave c’est fait depuis le début du livre.
Moi qui voulais me détendre avec une bonne romance gay je suis servi….