Noal est menuisier. Un jour, il accompagne son patron afin d'effectuer des réparations chez un vieil homme. Celui-ci vit seul avec son petit-fils, Maximilien, un jeune homme à l'intelligence dite limitée depuis que ses parents l'ont battu, alors qu'il n'était qu'un bébé.
Mais Maximilien possède un don magnifique, lié à son imaginaire hors du commun: il rend le monde plus beau avec ses idées à lui, rien qu'à lui.
Comment Noal pourrait-il ne pas succomber? Mais le monde, lui, est-il prêt à accepter cet amour ?
Encore une fois je reste perplexe face à l’oeuvre de Chris Verhoest, l’histoire est belle et pleine de poésie mais encore une fois je trouve que l’auteure se choisit des thème poignants et ne va pas jusqu’au bout.
Ici nous avons un jeune homme très particulier qui a des séquelles après avoir été un bébé secoué. Très enfantin, Max vit dans son monde fait de mythes, de magies et de petits bonhommes que l’on crée avec sa nourriture. Rêveur, il n’en est pas moins un jeune homme solaire et séduisant qui séduit tout de suite Noal. L’histoire d’amour est guimauve à souhait, avec quelques moments durs pour tenir suffisamment en haleine. Pourtant j’aurais aimé qu’on aille plus loin dans la personnalité de Max, ses crises par exemples ou les difficultés pour eux de se faire accepter en tant que couple. L’histoire est belle mais je trouve qu’un telle sujet aurait mérité plus.
Encore une fois je trouve également l’auteure un peu trop naïve et le monde qu’elle nous narre un peu trop beau (surtout quand on tient compte des sujets abordées). J’ai été particulièrement peu convaincu par les ado qui viennent s’excuser d’avoir critiquer: Des ados….. S’excuser…. spontanément….alors qu’ils sont en bande. J’ai envie de dire « allo quoi ».
Je reste néanmoins ravis de cette lecture malheureusement en dent de scie où certains moments forts sont éclipsés par des longueurs dans le texte. L’impression générale reste bonne avec un Max très attachant.
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