De passage à Londres, le duc de Kinross succombe au charme de la ravissante Edith Gilchrist. Parée de toutes les qualités nécessaires à une épouse, elle joue en prime divinement bien du violoncelle. Quelques baisers volés leur promettent déjà mille délices. Pourquoi faire traîner les fiançailles ? Le mariage est rondement célébré. Mais, contre toute attente, la nuit de noces se passe mal. La jeune femme s'isole dans la plus haute chambre du château de Craigievar. Et Gowan se retrouve face à un sacré défi : conquérir le coeur et le corps de la Belle de la Tour... sa duchesse.
Voilà qui me réconcilie avec la série. Un tome qui n’a rien du conte de fée. Le prince a mauvais caractère et est un piètre amant, la princesse est obsédé par sa musique et ne montre aucune passion au lit.
Pourtant l’histoire commence bel et bien comme un conte de fée, dés le premier regard, Gowan, qui est plutôt du genre réfléchi et pragmatique tombe sous le charme d’Edith. C’est décidé, elle sera sa duchesse. Éblouie par la prestance et la virilité du Duc, Edie est plus que ravis des arrangements pris par son père et le Duc pour qu’ils se fiancent. Désireuse de faire bonne impression face à son futur époux, la jeune fille se montre sensuelle ce qui va finir de mettre Gowan à ses pieds. Tout commence donc par un coup de foudre entre un homme et une femme qui ont bien du mal à rester éloigné l’un de l’autre et se solde par un mariage beaucoup plus précipité que prévu.
Seulement voilà, quelle idée d’épouser quelqu’un que l’on connait à peine? dés le début les problèmes surviennent: Gowan n’a pas de temps à accorder à sa femme tant il travaille, Edie n’a plus de temps pour sa musique et les rapports intimes sont une catastrophe. De plus en plus éperdument amoureux, le jeune Duc ne va rien voir du fossé qui se creuse entre lui et sa femme avant qu’il ne soit trop tard. Si j’aime les coup de foudre et l’amour fou dans une romance, j’aime aussi beaucoup quand les choses se compliquent. Cette partie du livre était très prenante tant j’avais envie de leur hurler de communiquer. Edith est aussi très proche de sa belle-mère qui connait de très grosses difficultés dans son couple avec le père d’Edith, j’ai aussi beaucoup aimé suivre les déboires de se couple et j’avais hâte de connaitre leur dénouement.
Une chose cependant, le quatrième de couverture et le titre du tome poussent à croire qu’Edith passe des pages enfermée dans sa tour et que son époux désespère jour après jour de la voir en sortir. Et bien pas du tout, j’avais lu les 9 dixièmes du livre quand elle s’y est installé (sans pour autant s’y enfermer) alors que le Duc n’est même pas là pour essayer de la faire en sortir. Coté revisite du conte c’est quand même un peu léger ^^. Mais puisque l’histoire est palpitante je ne me plains pas.
*****************************************************
Lu pour
Oh, ça à l’air original ! Je m’attendais pas du tout à ça.. Je pensais qu’elle serait bloquée dans sa tour, enfermé par un père trop sévère par exemple. J’ai hâte de lire leur déboires de couple hahaha