Par une nuit d'orage, Olivia Lytton frappe à la porte du duc de Sconce après que sa calèche a versé dans le fossé. Sublime apparition : ses longs cheveux dénoués ruissellent, sa robe trempée souligne des courbes somptueuses. Ebloui, Quin ne peut s'empêcher de lui voler un baiser. Lui le mathématicien de génie imperméable aux émotions s'embrase soudain pour cette femme au franc-parler déconcertant et au langage fleuri. Aurait-il enfin trouvé la femme de sa vie ? Mais n'est-il pas déjà fiancé ? A la soeur d'Olivia, très précisément ?
Il était une fois, une princesse si délicate qu’elle pouvait sentir un petit pois à travers plusieurs matelas…. Et il y avait Olivia: vive, espiègle, intelligente et pas du tout délicate. Encore une fois, Eloisa James aura détourner le conte à sa guise. S’il est toujours question pour une mère de faire passer des testes à des jeunes filles pour déterminer celle qui sera parfaite pour son fils, cette mère n’aura finalement aucune prise sur les sentiments de ce dernier et dés que l’ouragan Olivia va débarquer dans sa maison il va oublier toutes ses bonnes résolutions.
Pétillante et pleine de joie de vivre, Olivia est pourtant la déception de ses parents, destiner à épouser un Duc depuis sa naissance elle est totalement réfractaire au programme de « duchification » de ses parents même si elle s’est depuis longtemps résigné à épouser ce pauvre « DD » (Duc demeuré). C’est donc encore avec beaucoup d’humour que ce conte est revisité. Si Olivia a une personnalité qui séduit tout de suite, il en va de même pour Quin qui cache un tempérament passionné derrière une façade de mathématicien ennuyeux. Troublé par sa première rencontre avec la jeune fille, il ne met pas longtemps à jeter aux orties les préceptes de sa mère et ses bonnes résolutions de ne pas tomber amoureux.
Si la romance est très agréable, c’est surtout l’humour de l’auteure qui m’a séduite dans ce roman, un moment léger à lire sourire aux lèvres.
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