Auteur(s) : Eloisa James

Titre : Il était une fois, Tome 2 : La belle et la bête

Genre(s) : Romance Historique

Editeur(s) : J'ai lu

Paru le 6 février 2013

Score :

373 pages

Coup de coeur !

Reclus dans son château, le comte de Marchant, serait, dit-on, victime d’un sortilège : nulle femme ne saurait éveiller son amour… Et si Linnet Thynne le pouvait ? La ravissante lady décide de rompre le charme. Or elle n’a pas idée du danger auquel elle s’expose à vouloir apprivoiser un tel homme…

Avec ma copinette Stella , nous avons décidé de lire ce livre puisque le tome 3 qui vient de sortir nous tente énormément. C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé la plume d’Eloisa James. Cette fois, l’auteure revisite l’histoire de la belle et la bête.

Dans le rôle de la bête, Piers, comte de Marchan, surnommé ainsi à cause d’un boitement important et d’un comportement irascible. Médecin renommé, il a décidé depuis longtemps de ne jamais se marier. Cloitré dans son immense château où il reçoit ses patients, il est connu pour n’avoir aucune compassion.

Du coté de la belle: Linette, une jeune femme à la beauté ensorceleuse et dont la réputation a été injustement brisée. Leur pères respectifs trouvent la solution à leurs problèmes dans l’arrangement de leur mariage.

Dés les premières lignes on retrouve le style de l’auteure, son humour. Dans les premiers chapitres je me suis cru dans une pièce de molière. La discussion entre le père de Linette et sa tante après le scandale est à mourir de rire. Leur rencontre est explosive, Piers se braque dés le début parce-qu’elle lui a été choisi par son père mais elle ne se laisse pas intimidé par lui et entend bien ne pas se laisser marché sur les pieds par son fiancé.

Il y avait quelque chose dans la férocité de son regard et les marques de souffrance autour de sa bouche qui la poussait, malgré elle, à le provoquer, à le faire rire, ou à l’obliger à l’écouter.

Comme pour le premier tome, chaque personnage a une personnalité très marqué, Piers à une répartie à mourir de rire qui lui donne des airs de Docteur House avec sa canne et sa franchise mal placé. Linette est touchante de naïveté en ce qui concerne les relations intimes mais elle est aussi buté et a un tempérament de feu qui fait des étincelles avec celui de Piers.

J’ai passé beaucoup de temps à rire de leurs dialogues avec leur répartie respective. Mais il n’y a pas que de l’humour dans ce livre. Très vite on est transporté par l’émotion lorsque l’histoire se complique. Encore une fois mon cœur c’est serré, pas facile d’accepter l’amour quand on a toujours pensé qu’on n’en était pas digne.

Je sais que beaucoup ont largement préféré ce tome au précédent. Pour ma part, je les aime tout les deux mais la complexité du personnage de Piers rand tout de même ce tome unique et le hisse dans ma Pile de coup de cœur.