Le ténébreux Hart Mackenzie peine à en croire ses yeux quand débarque à Londres lady Eleanor Ramsay, qu'il n'a pas revue depuis leur rupture fracassante dix ans plus tôt. Elle veut lui épargner un scandale, affirme-t-elle, car elle a reçu une photo compromettant sa carrière politique. Quelqu'un veut de toute évidence le faire chanter. Aussi va-t-elle s'installer chez lui afin de mener l'enquête en se faisant passer pour sa secrétaire. Projet insensé ! Pourtant, Hart accepte. Il faut dire qu'il a une idée derrière la tête. Mais parviendra-t-il à soumettre l'indomptable Eleanor ?
J’avoue que Hart ne m’a pas fait forte impression à notre première rencontre dans le tome 1. Je le trouvais manipulateur et froid…. Et j’avais raison. Pourtant, un Mackenzie reste un Mackenzie et malgré cela je suis tombé sous le charme du Duc de Kilmorgan.
Il y a dix ans, trop jeune, trop arrogant, il perd la femme qu’il aime, Eleanor qui rompt leurs fiançailles suite à une violente dispute. Après avoir reçu des photos compromettantes pour Hart, Eleanor revient dans sa vie.
— Tu es cruelle, Eleanor, souffla-t-il.
Elle fronça délicieusement les sourcils.
— Cruelle ? Pourquoi diable dis-tu cela ?
— Tu ne m’as pas adressé la parole depuis une éternité, et voilà que tu déboules soudain à Londres en m’expliquant que tu veux me sauver des griffes d’un faux ange gardien. M’aurais-tu brusquement pardonné la semaine dernière ?
Eleanor est très dynamique et parle beaucoup. Elle ne craint pas Hart et ne lui laisse pas en placer une. Une tornade qui bouscule tout sur son passage avec son naturel et son innocence (feinte vous dirait Hart).
Hart a un mal fou à se concentrer en sa présence, il n’a jamais cessé de l’aimer. Il l’a veut pour épouse mais , comme à son habitude Eleanor chamboule ses plans en se présentant trop tôt. En homme têtu, fière et ambitieux, il ne voulait commencer de la courtiser qu’après avoir été élu premier ministre. Consumé par le désir mais décidé à attendre le bon moment, il passe son temps à éviter la jeune femme pour ne plus être tenté. Hart est habitué à mener la danse et il croit pouvoir faire pareil avec elle mais la jeune femme n’est décidément pas comme les autres et n’en fait qu’à se tête. Si les Mackenzie sont tous des hommes fascinants, leurs épousent sont toutes des femmes extraordinaire et Eleanor ne déroge pas à la règle. Elle est la seule capable de lui tenir tête et a toute notre admiration pour ça. Hart n’est pas un homme facile: coléreux, autoritaire, ambitieux et arrogant, il est habitué à tout contrôler en amour comme en politique.
Mais Hart est avant tout un chef de famille et dans ce tome on prend la mesure de ce qu’il a fait et est prêt à faire pour elle. Comme à chaque fois j’ai été touché par cette famille toujours aussi soudé, chacun se faisant un devoir de se mêler de la vie de l’autre. Dans le premier tome, Hart m’était apparut comme un manipulateur qui se servait de Ian et j’en voulais presque à ce dernier de prendre sa défense. Mais dans ce tome on comprend l’amour sans faille de Hart pour son frère Ian notamment dans sa correspondance avec Eleanor à l’époque où son jeune frère était à l’asile.
Une très belle romance, une intrigue très prenante et surtout des personnages charismatiques et formidablement décrit. Comme à chaque fois Jennifer Ashley m’a ravi avec cette famille d’écossais hors du commun.