Du rire au drame # 4

Je vous propose de rendre hommage à la plume des auteurs qui ont marqué ma semaine. Chaque mercredi je présenterais les citations qui m’ont fait rire et pleurer cette semaine.

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Attention spoilers: certaines citations peuvent dévoiler une partie de l’intrigue.

Les rires:

— Je ne pensais qu’à cela, Kate. Vous embrasser. Comme un gamin. Au cas où vous n’en seriez pas avertie, ce n’est pas à cela qu’un homme pense le matin à son réveil.

Il était une fois, Tome 1 : Au douzième coup de minuit par Eloisa James

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Kate comprit pour la première fois ce que voulait dire l’expression « recevoir un coup de poignard dans le cœur ». Jusqu’à présent, elle avait réussi à oublier Tatiana, mais une valse… Il n’y avait rien de plus intime !

Une autre époque…..

Il était une fois, Tome 1 : Au douzième coup de minuit par Eloisa James

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Vu le ton qu’il employait, je me demandais s’il ne préférait pas mourir plutôt que de partager le Malaat avec moi. En ce qui me concernait, j’étais plus pragmatique : je préférais trouver un moyen de le tuer plutôt que de partager le Malaat avec lui.

Rebecca Kean, Tome 1 : Traquée par Cassandra O’Donnell

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Les Drames:

—    Kate, la supplia-t-il.

Prononcer son prénom était tout à la fois l’enfer et le paradis. Les syllabes glissaient sur sa langue comme le nectar le plus suave.

—    Oh, Gabriel, murmura-t-elle.

—    Accorde-moi une dernière fois, implora-t-il. S’il te plaît.

—    J’ai peur, Gabriel. Tu vas me briser le cœur.

—    Le mien est déjà en miettes.

Il était une fois, Tome 1 : Au douzième coup de minuit par Eloisa James

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Je préférerais éviter de me jeter sur un bûcher funéraire.

S’il te plaît, reviens-moi.

Le pli tomba des mains de Kate. Le cœur battant, elle s’approcha de la vitre et cligna des yeux pour scruter la pénombre.

L’un des plus émouvant moment du livre mais il faut l’avoir lu pour comprendre désolé.

Il était une fois, Tome 1 : Au douzième coup de minuit par Eloisa James

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— Je n’ai pas peur de mourir, ma douce. Seulement de te perdre, fit-il en posant ses mains au-dessus des miennes, sur le manche du poignard. Cette arme est unique. Les métaux et la magie qui l’ont forgée la rendent mortelle pour toutes les créatures surnaturelles y compris pour moi. Il ne te reste qu’à l’enfoncer là, juste là, fit-il en créant une pression suffisante pour que la lame pénètre sa chair blanche.

Rebecca Kean, Tome 1 : Traquée par Cassandra O’Donnell

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Et vous? qu’est ce qui vous à fait rire et pleurer cette semaine?

Lakay an Nou

Participations closes

Livre : Rebecca Kean, Tome 1 : Traquée

Auteur(s) : Cassandra O'Donnell

Titre : Rebecca Kean, Tome 1 : Traquée

Genre(s) : Bit-Lit

Editeur(s) : J'ai lu

Paru le 16 mars 2011

Score :

473 pages

Coup de coeur !

Nouvelle-Angleterre, Burlington... Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des Etats-Unis, bref, un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu'il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs que nulle part ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n'est pas le genre de renseignements fournis par l'office de tourisme. Maudit soit-il...

Cette lecture m’a été choisi par Mag ma Binômette, j’étais plutôt ravis de ce choix car j’avais envie de le lire depuis un bon moment. Ça faisait un moment que je n’avais pas accroché à ce point avec un héroïne de Bit-lit. Rebecca est une sorcière de guerre, un secret qu’elle garde jalousement même à sa meilleur amie lycanthrope. Lorsqu’elle vient s’installer à la nouvelle Orléans, elle ne s’attend pas à débarqué dans une ville si peuplé de créatures surnaturelles. A la tête du clan Vampires: Raphaël, si puissant qu’il perçois tout de suite la nature de Rebecca. Fini la tranquillité, Rebecca va devoir mettre son pouvoir au service du Directum, le conseil qui rassemble les chefs des divers groupes de créatures surnaturelles. En effet plusieurs individus ont disparu et Rebecca va donc être charger de mener l’enquête.

Ici, pas de longueur, dés le premier chapitre on entre dans le vif du sujet, Cassandra O’Donnell a un écriture fluide et rythmé, pas un instant de pause et pas de moments superflus, qui a dit que les auteur français ne savaient pas écrire de Bit-Lit?

Rebecca est le genre d’héroïne dont je suis fan, forte, indépendante, intelligente et sexy, puissante et déterminé, on chie pas dans ses bottes. C’est la première fois que je suis l’histoire d’une héroïne de bit-lit qui a une fille et ça j’adore. Je trouve que ça lui donne une autre dimension, elle prend toutes ses décisions en fonction de sa fille et ça fait d’elle quelqu’un de très humain. Elle se défend d’être l’exécutrice du Directum et c’est marrant de la voir petit à petit accepter ce rôle sans que personne ne le lui fasse de demande explicite.

— Je suis ce que vous avez fait de moi : l’Assayim. Et en tant que tel, je peux m’adresser à toi comme bon me semble depuis que tu as trahi le Directum.

La connexion entre elle et Raphaël est présente dés le début et en moins de deux elle se retrouve avec une liste de prétendants grosse comme le bras. Les personnages sont tellement typés qu’on ne peut que les adorer ou les détester. Exemple j’adore Bruce, Raphaël et Rebecca et je déteste Mark. Bruce est vraiment adorable et touchant, j’ai un vrai coup de cœur pour ce personnage qui vient de rejoindre ma liste de chouchou.

J’inscris donc Rebecca à ma liste d’héroïne préféré et je vais pas trop trainer à lire la suite.

C’est lundi, que lisez-vous? # 4

Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books.
La récap des liens se fait maintenant chez Galleane.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j’ai lu cette semaine:

Une toute petite semaine, il faut dire que j’ai bossé de 8h à 20h 5 jours sur 7 donc j’ai manqué de temps. J’ai donc seulement lu Il était une fois, Tome 1 : Au douzième coup de minuit par Eloisa James que j’ai adoré.

Et en ce moment?

J’ai commencé Rebbeca Kean par Cassandra O’Donnell depuis plusieurs jours: foutu boulot. Je suis contente de l’avoir enfin commencé, j’aime beaucoup le personnage.

Et la semaine prochaine j’ai envie de lire.

Pareil je vais beaucoup bosser mais j’espère avoir le temps de lire le Chef par Monica McCarty et Baiser sucré par Donna Kauffman.

Et vous que lisez-vous?

In My Mailbox # 1

Ce rendez-vous a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie. En France, le recap des liens se fait sur Lire ou mourir.

Le but est de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés ou empruntés à la bibliothèque.

Baiser sucré est une lecture commune prévu ce mois-ci avec ma binôme Mag

Quand à la maitresse de Rome, j’ai été honteusement influencé par une bande de tentatrices qui se reconnaitront…

Et vous, qu’avez-vous reçu ?

Livre : Il était une fois, Tome 1 : Au douzième coup de minuit

Auteur(s) : Eloisa James

Titre : Il était une fois, Tome 1 : Au douzième coup de minuit

Genre(s) : Romance Historique

Editeur(s) : J'ai lu

Paru le 5 décembre 2012

Score :

343 pages

Coup de coeur !

Réduite au rang de servante depuis la mort de son père, Kate vit sous le joug de sa belle-mère Mariana. L'odieuse femme va bientôt marier sa fille, Victoria, à un éminent parti, mais avant tout, la future épouse doit être présentée au prince Gabriel. Par un coup du sort, Victoria ne peut se rendre au château. C'est donc Kate qui est envoyée à sa place, déguisée en fiancée. Kate va rencontrer Gabriel, un prince aussi charmant qu'arrogant. Un prince pour qui son coeur vacille, mais que le destin s'acharne à lui dérober. Et si un baiser avait le pouvoir de tout changer ? Et si les contes de fées existaient ?

Il était une fois, il n’y a pas si longtemps…

Cette histoire commence avec un carrosse qui n’avait jamais été une citrouille, même s’il disparaissait à minuit, une marraine qui avait oublié ses responsabilités, même si elle n’avait pas de baguette magique, et quelques-uns des fameux rats qui, en secret, auraient sans doute adoré porter livrée.

Et, bien entendu, il y avait aussi une jeune fille, même si elle ne savait pas danser et n’avait aucune envie d’épouser un prince.

Quelle merveilleuse aventure. Eloisa James a revisiter l’un des plus beau conte avec un plume remarquable. Dans le rôle de cendrillon ici nous avons Kate, une jeune femme qui à la mort de son père se retrouve contrainte à subir les caprices de sa méchante belle-mère. Pourtant elle n’a rien d’une souillon, c’est une jeune femme forte qui refuse de laisser la femme qui lui a tout prit détruire ce que son père à construit. Âgée de 23 ans, elle est presque trop vieille pour le mariage et sa minceur et son teins foncé ne font pas d’elle une femme désirable à une époque où les critères de beauté différaient très largement de ceux d’aujourd’hui.

Sa demi sœur est elle aussi à l’opposé de ce que nous décrit les différentes versions de cendrillon. Victoria est une jeune femme d’une beauté renversante et d’une douceur touchante. Elle est aussi d’une naïveté sans nom et se retrouve très jeune dans un état qui lui impose de précipiter son mariage. Alors que cette dernière est indisposé, la mère de son fiancé exige que le couple obtienne l’accord de son cousin, le prince Gabriel, pour cette union et c’est donc Kate qui devra se faire passer pour sa sœur auprès du prince.

Entre en scène donc, le prince qui n’a rien de charmant aux yeux de notre centrillon. Et pourtant sous cette apparente arrogance, Gabriel cache un trésor de gentillesse, d’altruisme et de générosité.

Kate n’a rien d’une princesse bien élevé, elle a du caractère et sais ce qu’elle veut, elle a beaucoup d’humour au risque de défier les convenances malgré cela, Gabriel est très rapidement fasciné par elle. Leur histoire est très rapidement bouleversante et leurs moments d’intimité sont très tendre.

Le texte est bourré d’humour, le château est rempli de personnages plus loufoques les uns que les autres, comme la fameuse marraine qui, bien que n’ayant pas de baguette, se comporte belle est bien comme une bonne fée.

L’histoire se termine par un épilogue hors du commun qui montre bien l’humour de l’auteur. Pas un seul moment mièvre (même si je suis bon publique) l’histoire est captivante du début à la fin.

Je suis conquise par cette série.

Du rire au drame # 3

Je vous propose de rendre hommage à la plume des auteurs qui ont marqué ma semaine. Chaque mercredi je présenterais les citations qui m’ont fait rire et pleurer cette semaine.

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Attention spoilers: certaines citations peuvent dévoiler une partie de l’intrigue.

Les rires:

— À propos, où est mon cher tonton ?

— Son Altesse travaille sur la bataille de Crécy, ce matin. Il a annexé la porcherie, qui par chance était vide de ses occupants habituels, et l’a nommée musée de la Guerre impériale. Une cinquantaine de bouteilles de lait représentent les différents régiments et leurs commandants. Cette mise en scène rencontre un vif succès auprès de la progéniture du personnel.

Il était une fois, Tome 1 : Au douzième coup de minuit par Eloisa James

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— Bref, je suis fou de Victoria, je suis décidé à l’épouser, ma mère exige que j’aie l’accord de mon oncle, et voilà toute l’affaire.

Kate décocha un sourire d’encouragement à son compagnon de voyage. Il s’était donné tant de mal pour enchaîner toutes ces pensées dans un ordre logique que cela méritait quelques félicitations.

Il était une fois, Tome 1 : Au douzième coup de minuit par Eloisa James

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Les Drames:

— Je ne veux plus jamais te voir.

Son ton froid et irrévocable transforma la panique en hystérie. Elle perdit le peu de contrôle qui lui restait et, jetant sa fierté aux orties, s’accrocha à lui de toutes ses forces.

— Non, tu ne le penses pas vraiment.

Il tenta de se libérer mais elle s’accrocha de plus belle.

— Duncan, je t’en supplie… hoqueta-t-elle, le visage ruisselant de larmes.

Il resta insensible à sa supplique. Serrant les mâchoires, il la repoussa brutalement et elle s’effondra sur le sol, le corps secoué de sanglots.

— Ne m’abandonne pas, gémit-elle.

Sans un mot de plus, sans même un dernier regard, il s’enfonça dans l’obscurité aussi furtivement qu’il était apparu.

Le clan Campbell, Tome 3 : Trahi par Monica McCarty

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— Elle le battait?

— Avec un tisonnier, principalement, précisa Eleanor d’une voix calme. Cameron est certes un homme grand et fort, donc il pouvait l’arrêter. Mais, généralement, il encaissait les coups pour la détourner de Daniel. Ou alors Elizabeth attendait que Cameron se soit endormi pour s’en prendre à lui. Elle lui a même fait prendre du laudanum une ou deux fois à son insu, selon Hart. Cameron a pris l’habitude de ne jamais s’endormir en sa présence.

Les péchés de lord Cameron par Jennifer Ashley

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Et vous? qu’est ce qui vous à fait rire et pleurer cette semaine?

MargheriteLis

Participations closes

Challenge: Un mois, un thème.

Il s’agit d’un petit challenge personnel. Comme beaucoup j’ai une PAL à rallonge et comme beaucoup j’essaye de la vider chaque mois. Comme j’ai prévu un mois d’aout très romance historique pour vider un peu cette catégorie, j’ai décider de me lance un challenge personnel sur le thème: Un mois, un thème.

Si le cœur vous en dit de participer n’hésitez pas je rajouterais votre lien ici.

Le But:

Vider un grand coup ma PAL dans un style donné.

le principe:

Chaque mois je doit lire au moins 5 livres de ma PAL dans un thème choisi à l’avance.

Les blogs qui se sont lancés:

Stella au pays des livres

Tome VI

La vie des livres

Kelly.lecture

Le calendrier:

Aout: Romance historique.

Septembre: lecture frivoles: de l’érotisme et des lectures légères

octobre: romance paranormal

novembre: bit lit

décembre: young adult et nocturne.

Janvier: finir ses sagas

février:Romance érotique

mars: Romance gay

avril: Tome1

mai: In my mailbox

Parce que tu es toi par Lee Brazil
L’Ours, la Loutre et le Moustique, Tome 2 : Ce que nous sommes
Le mal par le mâle par Ashlyn Kane et Morgan James

juin: finir ses sagas

juillet: le choix des copinautes

C’est lundi, que lisez-vous? # 3

Rendez-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books.
La récap des liens se fait maintenant chez Galleane.

On répond comme chaque Lundi à trois petites questions :
1. Qu’ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?

Ce que j’ai lu cette semaine:

Entretiens érotiques par Lisa Cach, un passion intense bien agréable et léger, Le clan Campbell, Tome 3 : Trahi, le dernier tome de la trilogie de Monica McCarty: de l’action, de l’amour, de la passion, du suspense, un vrai délice à savourer sans modération et Les péchés de lord Cameron, le tome 3 de la série des Mackenzie de Jennifer Ashley, un vrai plaisir de retrouver cette scandaleuse famille.

Et en ce moment?

j’ai commencé hier Au douzième coup de minuit par Eloisa James, je suis très impatiente.

Et la semaine prochaine j’ai envie de lire.

Et vous que lisez-vous?

Livre : Les Mackenzie, Tome 3, Les péchés de lord Cameron

Auteur(s) : Jennifer Ashley

Titre : Les Mackenzie, Tome 3, Les péchés de lord Cameron

Genre(s) : Romance Historique

Editeur(s) : J'ai lu

Paru le 7 mars 2012

Score :

341 pages

Dame d'honneur, Ainsley Douglas est chargée de récupérer des lettres compromettantes pour la reine. Pour mener à biensa , elle doit fouiller la chambre de lord Cameron Mackenzie, un Ecossais au charme redoutable qui, l'ayant surprise, décide sans le moindre scrupule de la mettre dans son lit. Commence alors un jeu grisant du chat et de la souris. Ainsley a beau défendre sa vertu, Cameron est irrésistible. Et dangereux. On dit que son épouse s'est tranché la gorge, mais ne l'aurait-il pas plutôt tuée de ses propres mains ?

C’est toujours un bonheur de retrouver la scandaleuse famille Mackenzie de Jennifer Ashley. Dans ce troisième tome nous retrouvons Cameron, le deuxième fils de cette fratrie hors du commun. Cameron est un roc, un mur, difficile à cerner et à briser. Comme tout Mackenzie, il cache un ancien secret. Connu pour être un coureur de jupon, Cameron a rencontré six ans plus tôt Ainsley alors qu’elle fouillait sa chambre à la recherche d’un objet. Il tente de la séduire aussitôt et elle se laisserait bien faire si elle n’était pas mariée à M.Douglas. Six ans plus tard, c’est dans les mêmes circonstances qu’il la rencontre tandis qu’elle fouille ses appartements à la recherche d’une précieuse lettre dérobée à la reine d’Angleterre. Dés lors, il n’a de cesse de la séduire pour reprendre là où ils en étaient restés puisque elle est maintenant veuve et donc disponible. Ainsley est déjà séduite même si elle ne se fait pas d’illusion Lord Cameron Mackenzie est un homme à femmes et dés qu’il aura obtenu ce qu’il veut il se lassera d’elle.

— Pauvre petite oie blanche, vous n’êtes décidément pas de taille à vous mesurer à lord Cameron Mackenzie. Il obtiendra de vous ce qu’il voudra très rapidement, et vous irez à lui de vous-même. Cameron voit, il veut, il prend, et c’est fini.

Comme tous les frères Mackenzie, Cameron a beaucoup souffert dans son enfance avec son père, l’homme violant qui a tué sa mère, battait son frère Mac et a enfermé dans un asile son plus jeune frère Ian. Sa plus grande crainte est de lui ressembler alors quand il se marie et apprend qu’elle attend un enfant, il se promet d’être un bien meilleur père et de fonder une famille. Malheureusement son épouse est volage et perd totalement la raison quand il lui demande d’être fidèle au point de s’en prendre à son fils et de mettre fin à ses jours. Il renonce donc définitivement au bonheur et ne le reconnait pas quand il se présente.

Les personnages féminins de Jennifer Ashley ne sont pas des mijaurées ou des vierges effarouchées mais de vrais femmes qui assument leur sensualité et leurs désirs. Dés leur première rencontre, six ans plus tôt, Ainsley sait qu’elle désir Cameron et elle sait aussi qu’elle finira par succomber à son charme. Si son mariage l’a arrêté à l’époque, aujourd’hui elle a surtout peur que le déshonneur s’étende à sa famille si la chose se savait. Pourtant elle ne peut résister longtemps à un Mackenzie. Qui le pourrait?

Connu comme le mouton noir de la famille Mackenzie, Cameron n’en reste pas moins fascinant, séduisant, brulant de sensualité. Leur histoire est très touchante mais surtout pleine de passion. Pourtant lorsqu’on croit que tout est pour le mieux pour eux, ils ont encore d’autres batailles à mener. C’est ce que j’aime dans cette famille soudée et unie, Ils ont énormément souffert donc ils ont du mal à faire confiance mais quand ils se donnent c’est tout entier et ils ont énormément à donner. Ce tome est aussi l’occasion d’en apprendre un peu plus sur son fils Daniel qui devient un homme et sera au centre du 6ème tome.

Livre : Le clan Campbell, Tome 3 : Trahi

Auteur(s) : Monica McCarty

Titre : Le clan Campbell, Tome 3 : Trahi

Genre(s) : Romance Historique

Editeur(s) : J'ai lu

Paru le 19 septembre 2012

Score :

407 pages

Coup de coeur !

- Tu as dix ans de retard, Duncan Campbell. Seule la corde t'attend ici, et je serai ravie de te la passer autour du cou. Le Highlander contemple cette furie blonde, surgie des eaux gelées d'un loch, qui vient de lui tirer dessus. Jeannie Grant a toujours été intrépide. Des années plus tôt, Duncan l'a aimée au premier regard, mais la perfide l'a manipulé. Accusé de trahison, Duncan a dû fuir son clan. Aujourd'hui, il est de retour pour retrouver son honneur. Et il a besoin de Jeannie. Or ne sont-ils pas ennemis désormais ? Même si la passion couve toujours, plus folle que jamais...

Un troisième tome qui clôture avec brio la série de Monica McCarty. Depuis le premier tome, on entend parler de Duncan, le demi frère de Jamie et lizzy accusé d’avoir trahi son clan au cour d’une bataille ayant couter la vie à leur père. C’est donc avec impatience que j’ai lu le tome lui étant consacré afin de savoir ce qu’il en était de cette trahison. L’histoire se passe à la même pèriode que les deux tomes précédents, soit 10 ans après la fameuse bataille. Duncan revient au pays avec la ferme intention de blanchir son nom. Il va donc retrouver la femme qu’il accuse d’être responsable de ce coup monté: Jeannie. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’est pas ravis de le revoir elle non plus.

— Tu as dix ans de retard, Duncan. Tu n’aurais jamais dû revenir. La seule chose qui t’attende ici, c’est un nœud coulant. Et je serais ravie qu’on te pende.

Pendant plus d’un tiers du livre, nous retournons dix ans en arrière afin de découvrir enfin ce dont est accusé Duncan et ce qui l’a poussé à croire la femme qu’il aimait responsable de cette trahison. Nous assistons donc à leur rencontre touchante, leur passion de jeunes gens pleins d’espoir et naïfs et cette première rencontre dix ans plus tôt est si émouvante, si pleine de légèreté qu’en dépits des obstacles sur leur route, on voudrait les protéger de la réalité cruelle. Pourtant, j’étais très impatiente de savoir ce qui c’était passé à l’époque et ce qui a entrainé tant de ressentiments des deux côtés. Nous parcourons donc leur histoire jusqu’à en arriver à cette fameuse trahison et les raisons qui ont pousser le redoutable cousin de Duncan, le comte d’Argyll, à croire en la trahison de son capitaine de garde. C’est un véritable plaisir de retrouver la plume de Monica McCarty qui rend les batailles vivantes et prenantes.

Côté romance, on est pas en reste, déesse de la passion, l’auteur m’a transporté comme à chaque fois. Lorsqu’on revient dix ans plus tard, les personnages sont plus adultes, plus matures et beaucoup plus marqué par leur passé et dicté par leurs devoirs. Jeannie est déchiré entre son amour pour Duncan, son devoir envers sa famille et sa loyauté envers son défunt maris. Duncan est entier, guidé par la justice, la passion, la soif de vérité mais n’est pas aveuglé par la vengeance. Il n’éprouve d’ailleurs aucun plaisir à celle-ci et la concède à d’autres.

Encore une fois j’ai passé un formidable moment de passion, d’amour, d’action, de revirements, d’angoisse parfois et de suspense en compagnie de cet auteur. Et c’est un coup de cœur.