Titre : Le cercle des immortels, Tome 15 : La chasseuse d'Artémis
Paru le 19 février 2014
Score :
374 pages
Coup de coeur !
Vivre vite, bats-toi avec ardeur, et si tu dois mourir, emporte autant d’ennemis que tu le peux avec toi. Voilà le credo des Amazones, et c'était celui par lequel vivait Samia et celui par lequel elle est morte.
Aujourd'hui à la Nouvelle-Orléans, la guerrière amazone immortelle est sur le point d'apprendre qu'un mal pire que ce qu'elle a jamais affronté vient pour massacrer l'humanité.
Dev Peltier a monté la garde devant le Sanctuaire pendant près de deux cents ans, et il a tout vu. Ou du moins c'est ce qu'il croyait. Désormais, leurs ennemis ont découverts une nouvelle source de pouvoir qui tourne en dérision tout ce qu'ils ont pu affronter jusqu'à ce jour.
La guerre est en marche et Dev et Samia doivent défendre ceux qui se trouvent au centre. Mais pour gagner, ils devront briser la plus fondamentale des règles et prier pour que cela ne fasse pas s'effondrer l'univers tel que nous le connaissons.
Dieux (l’emploie du pluriel est intentionnel) que j’aime cette saga. Plus on avance et plus l’intrigue s’étoffe. Hellchasers, Apollites, Démons, Atlante, Malachai et j’en passe, de quoi s’émerveiller du génie de l’auteure et de l’univers qu’elle a créé.
J’adore les garou et j’adore la famille Peltier, donc c’est avec plaisir que j’ai suivi l’histoire de Dev. Cette Ours fait le videur devant la porte du sanctuaire depuis des centaines d’années. La famille d’ours est bouleversé par la mort, quelques mois plus tôt de maman et papa Ours mais ils essayent d’aller de l’avant et continuent à se serrer les coudes. Quel plaisir de voir une tranche de vie de la famille Peltier, L’espièglerie des oursons, la douleur toujours présente face à la mort de deux frères quelques centaines d’années plus tôt, celle plus récente face à la mort d’une mère hors du commun, la fraternité, l’amour, vraiment j’adore cette famille. Dev a beaucoup d’humour et j’ai donc beaucoup ri de ses sarcasmes.
Sam est une chasseuse de la nuit, mais pas n’importe qu’elle chasseuse, elle appartient aux chiens de guerre, les plus redoutables et puissants des chasseurs. Elle aussi est douée en sarcasme, elle est tout de suite sous le charme de l’ours et ne compte pas se priver de son corps. Évidement ni l’un ni l’autre ne pensaient qu’il y aurait des complications. Mais les moires sont toujours aussi garces et vont de nouveau jouer un tour aux garoux.
Leur relation est très sensuelle et très simple, pas de conflit, pas de prise de tête c’est rafraichissant, l’un comme l’autre assume leur attirance, enfin, jusqu’à un certain point….
Ce tome, comme les précédents apporte son lot de questions. Et Nick, oh Nick, si déconcertant, si perturbé, si malheureux et pourtant tellement Nick. Malgré ce qu’il montre de son nouveau lui, comment ne pas l’aimer? Comment ne pas aimer Acheron? Comment ne pas être fasciné par Servitar? Comment ne pas s’interroger sur les motivations de Thorn? On arrive même à avoir de l’empathie pour l’horribleStryker. Telle est la magie de Mme Kenyon.
Une petite merveille, je ne me suis pas ennuyé une seconde.
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Lu pour
