Auteur(s) : Khaled Hosseini

Titre : Les Cerfs-volants de Kaboul

Genre(s) : drame

Paru le 20 mars 2006

Score :

405 pages

Kaboul, dans les années 70. Bien que frères de lait et élevés au sein de la même propriété, Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents : le premier est le fils d’un riche commerçant, membre de l’élite pachtoune du pays, le second est fils de leur serviteur, issu de la minorité ethnique des Hazaras, méprisée de tous. Inséparables, liés par une même passion pour les cerfs-volants, les deux enfants se vouent une amitié indéfectible. Mais l’été de ses treize ans, alors qu’il désespère de gagner l’affection d’un père qu’il vénère et redoute à la fois, Amir commet la pire des trahisons : lors du combat de cerfs-volants organisé comme chaque hiver dans leur quartier, Amir abandonne Hassan à un sort tragique. Lorsque les Soviétiques envahissent le pays et qu’il fuit en Californie avec son père, Amir pense qu’une nouvelle vie s’ouvre à lui. Mais le souvenir d’Hassan le poursuit partout. Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l’Afghanistan des talibans… et de son propre passé.

Il ne va pas être facile d’écrire un avis sur ce livre. Je me souviens d’avoir pleuré comme une enfant après avoir regarder le journal d’Anne Frank à la télé juste en lisant une simple phrase à la fin du film qui donnait le nombre d’enfants déportés dans les camps et disait que Anne Frank n’était que l’une d’entre eux. A la vu de ce nombre et après avoir vu les horreurs qu’elle a traversé j’ai fondu en larme, aujourd’hui encore quand je couche ces mots, mes yeux me brulent. Il en va de même pour ce livre. Amir mais surtout Hassan et son fils Sohrab ne sont que trois des enfants Afghans qui ont vécu l’horreur.

Notre narrateur est Amir, enfant heureux d’une famille aisée et reconnu d’Afghanistan, il  cherche désespérément l’approbation de son père et va jusqu’à trahir son meilleur ami, son serviteur, pour l’obtenir mais le goût en est plus qu’amer et ils va regretter toute sa vie ce geste qui va en entrainer beaucoup d’autres. Seul sans son ami, sans son frère de coeur, il en vient à détester la fierté qu’il lit enfin dans les yeux de son père. Mais n’oublions pas le contexte. Un jour les Russes occupent le pays et il faut partir, fuir. Le voyage est un drame supplémentaire dans la vie d’Amir, le confinement, la puanteur, la peur, l’horreur et au bout la pauvreté, la disgrâce. D’homme important qui a des serviteurs et construit un orphelinat, son Baba se retrouve dans un pays qu’il ne comprend pas, à travailler dans une station service.

Une petite trêve pour nos yeux embués,  baba et Amir finissent, grasse au marché au puce, par retrouver leur communauté, leur coutumes et Amir fait un beau mariage entaché cependant par la perte d’un être cher. Les années passent, Amir voit comme une punissions divine pour ses pêchers leur impossibilité à avoir un enfant, mes les jours et les années passent avec ce vide jusqu’à l’appelle d’un vieille ami de son baba, un ami resté en Afghanistan qui lui demande de venir réparer sa plus grosse faute. Toujours à la recherche de la rédemption il va retourner dans le pays de son enfance, où tout à changer.

Et bien sûr l’horreur absolu quand il retourne à Kaboul, les mendiants, le paysage dévasté, les arbres abattus et les talibans. J’en avais mal à l’âme de savoir que je ne lisais pas « vraiment » une fiction.Témoin de l’absolu horreur, il va devoir affronter le mal en personne pour sauver un enfant. La lapidation publique, le viol d’enfant, rien ne lui sera épargné jusqu’à ce que lui-même se retrouve en miette, à peine vivant.

Est ce que ce livre se termine bien? Allez savoir… Comment réparer l’âme d’un enfant qui est né et a vécu dans un pays dirigé par une bande de sociopathes drogués et violeurs d’enfants?

Sohrab n’est que l’un d’entre eux….

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